
Ayé, me voilà pour la 3ème fois au Vietnam… Je commence à retrouver mes marques, l’usage du vietnamien que je ne pratique pas souvent.
J’aime marcher dans ces ruelles bondées et si humaines.
Après avoir vue Moscou et Pekin, pas de doute, j’adore Hanoï: sa foule bigarrée, son traffic incessant de deux roues, les vietnamiens si souriants, acceuillants et avenants, leur mode de vie à la fois non-chalant et actif…
c’est rempli de vie ici, je ne sais pas l’expliquer:autant à pékin, cela semblait déshumanisé, autant ici, c’est rempli de joie de vivre. peut être parce que les gens sont plus souriants, plus avenants, plus prompts à bavarder …
Aucun doute, le Vietnam est un pays facile à visiter. Sans doute un peu dépaysant pour ceux qui ne voyagent pas souvent, mais si facile d’accès…
Quel contraste avec les chinois, plus froids, plus hautains ou les russes carréments distants et sans sourire.
L’aventure rien que pour traverser la rue…
La circulation à Hanoï est un spectacle en soi
Ca grouille de 2 roues qui se faufilent partout dans un flot incessant mais tranquille.

D’ailleurs, il faut se mettre au rythme du pays.
Plutôt que prendre un taxi voiture, un xê om (taxi scooter, mais littéralement cela signifie véhicule – ceinturer en référence au fait qu’il faut s’accrocher au gars qui conduit) fait tout aussi bien l’affaire et c’est bien plus marrant:
Marie

On y monte même à 3!

Là ma môman…
Pour un oui, un non, zou… un « xê om », faut dire qu’à 1 ou 2 euros la course on a pas de raison de se priver
Dans les rues de Hanoi
Il y a des petits commercants et des restaurants partout tout le temps ce qui fait qu’on ne manque de rien.



Le magnifique musée d’ethnographie

Le marché

encore le marché

Le shopping:
je profite de ce séjour pour me faire faire une dizaine de robes et ensembles sur mesure! un travail superbe à prix défiant toute concurrence, me voila habillée pour le boulot 3 ans!
Le pont Paul Doumer:

Long de 1680 (c’est long à pied…), construit par les français au XIXeme siècle du temps de la colonisation, afin d’enjamber le fleuve rouge, il représentait un axe de communication critique.
Pendant la guerre du Vietnam, les américains ont voulu le bombarder et le détruire, alors les Viets congs y ont fait travailler jour et nuits des soldats américains prisonniers. Finalement, les américains ne l’ont pas bombardé… tant mieux, c’est un beau témoignage de l’histoire.
Evidemment, on profite de l’occasion pour faire la tournée de la famille. Ma mère est intarrissable d’adresses d’amis, cousins, oncles, tantes etc etc… qui ont chacun une histoire, une vie: on ne traverse pas 4à ans de guerre et de communisme sans histoires…

Chez ma cousine.
Elle habite une jolie maison coloniale française,
bercée par le ronron du ventilateur,
la moiteur de l’été,
j’ai l’impression d’être en 1950 en Indochine.
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