Lorsque nous arrivons à Livingstone, les autorités viennent à bord. Effectivement comme souvent, il y a plein de gens qui arrivent: douane, services sanitaires, immigration, capitainerie… En voilà du monde et comme d’habitude, l’ambiance est bon-enfant et tout se passe bien.
Ici, comme toujours, c’est le paradis des pélicans.
Il sont nombreux sur les bateaux voisins.
J’adore leur allure débonnaire…
Et pour ceux qui voudraient une petite chanson sur « los pelicanos », en voilà une très jolie, composée et chantée par Jean Claude THOMAS, un ami de Christian. On s’y croirait…
Après cette séance photo, nous reprenons le fil de l’eau.
Avec comme à l’aller, cette vie fluviale qui va et qui vient.
Aujourd’hui, nous découvrons le Rio Dulce sous le soleil: un vrai bonheur.

Michèle qui, d’ordinaire, n’aime pas être prise en photo, pose pour envoyer à son fils…
Nous nous arrêtons pour la nuit du coté de « Texan bay », c’est une petite baie qui donne sur le Golfete. Elle a été aménagée par Mike: un texan, un vrai. Il a ouvert un petit restaurant sur pilotis, un lieu de retrouvailles pour des marins de tous horizons auquel on ne peut accéder qu’en annexe.
Mike, dans son accent texan incompréhensible, nous explique qu’il y une quinzaine d’années, quand il est arrivé, il n’y avait rien, il a bati une petite marina et puis, il a tout vendu pour payer le divorce… Depuis, il veille sur la baie, ses bateaux, avec sa nouvelle compagne, une femme guatémaltèque et son jeune fils. Il y a aussi une navigatrice américaine dont le monocoque est à quai (celui de Mike) depuis quelques mois, elle va et vient au gré de ses envies. Mike garde le voilier quand elle s’absente… La dernière fois, il y avait des marins anglais, allemands, australiens qui nous avaient invités spontanément à nous joindre à leur tablée…
Le lieu est atypique et super sympa.
Au matin, il fait beau, l’air et calme. Le réveil et le petit-déjeuner sont particulièrement paisibles…
Christian nous emmène en annexe découvrir les petits chenaux du coin.
Dans de minuscule chenaux, il y a de la faune, des oiseaux qui marchent sur les nénuphars!
Il y a également des maisons sur pilotis. Elles bordent ces petits chenaux
… avec leurs charmantes occupantes.
Il y a aussi les petites barques
les pêcheurs,
et il y a nous…

il est où le bonheur?
Après ce bain de calme et de nature, nous arrivons à Fronteras.
Aujourd’hui, journée « normale »: nous parcourons le tohu-bohu local avec une mission: trouver des petites cuillères guatémaltèques que Michèle avait vues au café, mais que le serveur n’avait pas voulu lui vendre. C’est comme un jeu de piste qui nous amène à fouiner un peu partout dans ces dizaines de petites échoppes ou tout se vend.
Médicaments,
graines,
pneus de vélo,
L’artisanat n’est pas mort…
ah ah : victoire!
Fronteras, c’est une rue principale, pas très large, sans trottoir sur laquelle se croisent dans un ballet incessant des piétons, cyclistes, triporteurs (ici, on appelle ca des « touc-touc ») et surtout d’énormes camions qui nous frôlent sans arrêt…
C’est la fin du voyage pour Sandrine, Christophe, Michèle et Claude
Christian et moi disposons encore d’une semaine avant de repartir en France: de quoi travailler un peu sur le bateau, aller et venir à Fronteras pour le train-train quotidien.
La tongue de Christian a lâché: qu’à cela ne tienne, le cordonnier attrape la chaussure et la répare avec une grosse aiguille et du gros fil, c’est réparé en moins d’une minute. La tongue est repartie pour 10 ans…
Et puis aussi un tour chez le poissonnier qui a des crevettes, fruits de la pêche du matin… à la plancha avec un peu d’huile d’olive et d’ail c’est excellent!
La poissonnière… à fond… C’est ça la technologie
Voilà, c’est l’heure du départ pour nous aussi: avant de rentrer en France, nous avons prévu de visiter Copan, un site maya au Honduras, puis Antigua…
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super!!! vous faites envie… la vie est belle n’est ce pas?
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Bonjour
Je vous lis depuis quelques temps
Je dois laisser mon bateau sur le Rio dulce cet ete, malgre ses deux metres de tirants d’eau, avez vous les points pour rentrer dans le Rio.(à pleine mer de vives eaux d’après ce qu’on m’a dit)
Et pouvez préciser la position pour par exemple Mike a Texan baie
Voilier Sercul
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bonjour. Nous n’avons qu’1m20 de tirant d’eau et nous n’avons jamais été ennuyés. Nos amis Damien et Ruth ont un monocoque et plus de tirant d’eau, ils passent quand la marée est haute : c’est uniquement au niveau de Livingstone que ça peut coincer. A priori, tout le monde passe « au milieu », de façon intuitive… Nous sommes passés par les services de Raul… qui nous a arrangé plein de choses et peut donner de multiples conseils. Sur google map on trouve Texan Bay (chez Mike) là 15°46’04.8″N 88°49’39.0″W
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Ca pourrait être pire… On vous attend pour partager ça autour d’un petit poisson fraichement pêché!
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Pingback: Copán, Antigua | Il etait une fois…Demain