Nous arrivons à San Pedro : Le Belize est un pays peu connu du grand public, c’est un petit pays situé au sud du Yucatan, bordé par une barrière de corail. Cette caractéristique géographique a mis cette région à l’abri des pirates et des conquistadors espagnols qui s’échouaient régulièrement sur la barrière de corail. Du coup c’est devenu un protectorat anglais et jusqu’à peu, le Guatemala avait des vues colonialistes dessus car il représente un bel accès à l’Atlantique. Finalement après moult conflits, ce pays est resté indépendant et c’est le seul pays anglophone d’Amérique du Sud. Celà étant, bien que l’anglais soit la langue officielle, ici, tout le monde parle espagnol.
Cette barrière de corail, est contrairement à la barrière Australienne, toute proche de la côte. De ce fait, on navigue à l’intérieur d’un immense lagon peu profond avec d’un coté la barrière de corail qui représente une protection vis-à-vis de l’océan et de l’autre coté la terre.
A San Pedro par exemple, la barrière de corail est toute proche de la terre : depuis notre mouillage, le corail comme la petite ville de San Pedro sont à portée de palmes !
Il y a beaucoup de poissons par ici et une des zone a été classée en réserve naturelle… En vérité, on se rendra vite compte que réserve ou pas, il y a beaucoup de poisson partout où il y a du corail et du corail, il y en a sur près de 35km de long, le tout, saupoudré de milliers d’ilôts.
Une première immersion à coté du bateau donne le ton
Bien que je vive hors du temps, il faut me résoudre à voir la réalité: nous devons désarmer le bateau au Guatemala et cela prendra plus d’une semaine (Oui… ceux qui font du bateau savent bien que pour profiter de la mer, il faut passer autant de temps à entretenir le bateau qu’à naviguer avec… rançon et passage obligé vers ce bonheur marin). Un rétro-comptage montre que nous ne pourrons pas rester bien longtemps et qu’il faudra faire des choix au Belize.
Lors de ces quelques jours passés au Belize, je tiens à reconnaitre la faisabilité du projet plongée discuté avec Régis… Si ça marche, je serai payée de retour et je replongerai à souhait l’an prochain. Bref, je passe un peu de temps à terre pour chercher le matériel et j’abandonne l’idée de faire des sorties bouteilles avec les clubs locaux (fort cher d’ailleurs, compter 200 USD pour une journée avec 3 plongées!) et on fait du snorkelling d’opportunité là où nous mouillons le bateau.
Visite de San Pedro: c’est mignon ici, il y a un minuscule aéroport dans la ville même. On y voit juste en face, le caisson hyperbare (pour plongeurs)
Les formalités d’entrée se font dans un endroit hyper paumé.
Le chauffeur de taxi a amené sa pompe à main pour regongler son pneu… Pas de mèche ni de rustine, ni de roue de secours. Il pompe, roule 5 minutes, s’arrête et regonfle… un peu pittoresque, il est tout transpirant notre chauffeur…
Retour au mouillage idyllique
nous levons l’ancre et naviguons à l’intérieur du lagon dans une eau cristalline où l’on voit parfois de gros poissons passer
Mouillage suivant
encore un petit sorkelling
je ne me lasse past
tout ça à 1 mètre de fond…
nous nous arrêtons du coté de swallow cay pour nager avec des lamantins que nous ne verrons pas… pourtant il parait qu’ils vivent là à l’année mais on a pas vraiment le temps. Ce n’est pas bien grave car la navigation est bien jolie et j’en profite pour faire tester un désalinisateur expérimental… qui marche pas si mal que ça
Cette caye a l’air bien jolie
En route pour un petit snorkelling, nous voyons sur l’île 2 personnes toutes seules, sans bateau… Bon, nous décidons d’aller les voir
Il y a eu un projet immobilier ici, des maisons superbes en front de mer, avec piscine débordante en face de la mer… Certaines sont presque finies.
Mais le gouvernement a changé et depuis tout est arrêté…
Nos deux locaux, nous font visiter. On les laisse là pendant 2 semaines et … ils plantent des cocotiers.
On découvre une maison bien spéciale: elle appartenait à Ringo Star, membre des beatles.
Il avait acheté cette île et y avait fait batir une maison (plutôt chouette)
Puis un jour, il a décidé de revendre l’île, il a pris quelques affaires et abandonné le reste
hi hi
je ne résiste pas à la tentation de m’asseoir dans le canapé de Ringo Star
Il y a ses livres, sa chaine Hifi, son matériel de muscu…
Le cadre est idyllique, il n’avait pas choisi n’importe quoi pour être tranquille
nos deux locaux ont quand même une planche à voile pour s’amuser un peu (tiens… ça devrait pas être mal pour le kite surf aussi)
à force de trainer, il est un peu tard pour le snorkelling… tant pis, cette visite à terre valait le coup
Au petit matin, youp là, c’est reparti
arrivée à Placencia, « grande ville » du sud
Il y a même un glacier (que c’est bon quand il fait plus de 30°C…)
et la criée du soir avec les locaux. Le poisson n’est pas bien cher
Mais comme on doit vider nos congélateurs… on ne prend rien et on se grille quelques queues de langoustes… Faut pas gacher
Nous quittons le Belize pour le Guatemala après avoir rempli les formalités à Orange point, ou nous avons le sentiment de nous faire arnaquer avec des taxes que personne (que nous connaissons) n’a payées… Mais c’est ça ou on a pas les passeports et les papiers de sortie
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