La route de Cusco à Puno se fait sur l’altiplano: une grande plaine d’altitude qui s’étend sur 1500 km à 3300 m d’altitude.

campagne électorale…
J’imagine en France si sur les bulletins de vote, il n’y avait que des dessins.
Quel pourrait être le slogan de ce parti là: « Marchons jusqu’au bout de la route » ou « le parti de la sandale »

encore…

Nous nous arrêtons en chemin, pour manger du Kankacho, une sorte de gigot à la broche


la poche à Kankacho

Puis encore a Sillustani…

Waouh, c’est très esthétique.
Ca pourrait bien passer pour de l’art moderne.

pourtant c’est pré-inca.

Ce sont également des tombes, implantées dans un beau paysage.
Tiens, je vais dire à Marie qu’on a adopté un nouveau chien.


Nous arrivons enfin à Puno, dans un hotel implanté à l’écart de la ville au bord du lac Titicaca… très sympa.

vu la réputation de Puno qui semble s’apparenter à Disneyland, nous n’avons pas prévu de rester sur place et à 7h00 du matin nous voilà à la gare routière pour attraper le collectivo qui nous emmène du coté bolivien du lac.

route de Puno à Coppacabana
Juste après le poste frontière,

nous embarquons donc à Copacabana (d’ou est tiré le nom de la ville brésilienne et non l’inverse: enfin c’est ce que disent les locaux)

pour l’Isla del Sol…

Isla del sol: amoureux de petits coins de paradis sans route, téléphone, internet aux petites prairies ou paissent lamas et ânes… bienvenus!!!

La vie y est calme et simple, avec vue sur mer

Bon, faut dire que le confort c’est pas encore ça. Pour se loger, on ne réserve pas… ben ou: comment fait on pour réserver si l’hoteleir n’a ni tél ni email?
Ben on fait pas… on descend du bateau et on fait la tournée des habitants pour choisir sa chambre. La nôtre coûte une fortune: 20 bolivar par personne… 2€ quoi.
De toute façon, il n’y a pas le choix, une fois qu’on a débarqué le bateau repart et il ne revient que le lendemain.
Petit ballade du soir

lors de laquelle nous savourerons le coucher du soleil

Retour à l’hotel: chouette, il y a la lumière quand on appuie sur l’interrupteur.
Pour l’eau chaude… il faudra attendre un peu. Pour l’isolation aussi: toit en tôle ondulée alors qu’il doit faire autour de 0 la nuit. Mais manifestement, ça fait partie des standards locaux.

Départ de l’hotel pour la ballade du matin:



François lui file les crackers récupérés lors de notre virée en amazonie et
qu on a pas réussi à manger depuis tout ce temps
Le chemin des crêtes offre de très belles vues sur le lac.

Site et ruines incas en chemin.



La cordillère royale culminant à plus de 6000m au loin

embarcadère de l’Isla del sol, ponton n°3…

salle d’embarquement du port de l’Isla des Sol
Nous attrapons le bateau de 13h30 qui arrive avec retard à Coppacabana. On pique un sprint pour remonter vers la gare routière de Copacabana (à 3300m rappelons le) avec nos bagages à la main (et là… François constate que ma valise à roulette de 7 kg c’est plus facile à porter que son sac à dos à 9kg…) et on attrape ce bus de 16h00 qu’on ferait mieux de ne pas manquer si on veut attraper le bus de nuit La paz-Uyuni. (notre seule réservation en Bolivie il faut le dire!) Rien que de me souvenir du sprint m’épuise… Francois est explosé… C’est dur le manque d’air.
Nous prenons le bus vers La Paz qui est notre porte d’entrée vers le Salar d’Uyuni, lieu qui me fait rêver depuis longtemps.
Superbe😀
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Quel bonheur, un bel endroit ou ne passe pas les portables, le rêve! un retour à une vie seraine avec ce magnifique lac, merci!
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