17 Mars 2017: Nous arrivons en milieu d’après midi en vue de Saint Barth: que se passe-t-il là-bas ? nous voyons beaucoup de voiles à l’horizon.
Effectivement, nous arrivons pile pour la Bucket regata : une régate réservée aux bateaux de plus de 100ft… Et quels bateaux! Tous les adjectifs pour les décrire seraient au superlatif.
Rien que pour le plaisir des yeux, une fois au mouillage, nous allons faire un tour au ponton. En chemin, nous observons ces magnifiques voiliers.
Nous longeons le « faucon maltais». Il est stupéfiant. C’est un gigantesque 3 mâts pivotants : les voiles sont enroulées dans les mâts qui pivotent en fonction de l’allure. Au mouillage, les barres de flèches sont toutes alignées avec le vent. Ca donne un certain style.
Faucon maltais au mouillage
En arrivant à quai avec l’annexe, nous sommes impressionnés par les bateaux à quai, la hauteur des mâts, le nombre de membres d’équipage, l’état des bateaux, leur beauté tout simplement. On fait un tour sur le quai pour regarder de plus près.
pas de balcon sur celui-là
Christian discute avec une des membres d’équipage: sur le sien, il y a 10 équipiers à temps plein à l’année. Pour les régates, ils passent à 30 équipiers auxquels se rajoutent 10 « invités»… Quelle grosse machine…
Et hop, encore quelques photos, rien que pour le plaisir…
Un petit tour dans la ville très huppée montre que tout le monde vit au rythme de la régate, il y a de l’animation, des marins, barreurs, skippers renommés dans les bars. Retour le soir, les mêmes bateaux tout illuminés.
Puisqu’ils sont si beaux au port, ils doivent l’être encore plus toutes voiles dehors à la manœuvre. Nous décidons donc de passer une partie de la journée pour les observer le lendemain.
Comme nous sommes au mouillage à coté de certains de ces bateaux, au matin, j’observe les équipages arriver et préparer les trois beaux bateaux de régate mouillés juste à coté de nous. C’est joli. Ca promet.

Bucket Regata, Saint Barth
Arrivée des premiers membres d’équipage 3 heures avant le départ
On fait un sortie en dinghy, pour se placer près du départ
En chemin, l’équipage d’un bateau nous fait signe et nous demande si nous pouvons leur amener 2 de leurs équipiers qui sont restés dans l’annexe
Finalement, nous retournons sur 1+1 et levons le mouillage pour mieux nous placer.
La régate commence, Christian place 1+1 comme il peut (pas facile car nous n’avons pas réussi à connaitre clairement le parcours), le faucon maltais passe juste à coté de nous à 14,8 kt (vu sur l’AIS), si près qu’il ne rentre pas dans le viseur de mon appareil photo. On voit 2 petites têtes à bord du bateau qui disent la taille de la bête.

Faucon Maltais à plus de 14 kt
Il parait qu’il peut être manœuvré par un seul homme. Ce doit être un chef d’œuvre d’assistance électronique et de mécanique. Pour « mettre un ris », il enroule quelques voiles dans la partie supérieure. Au portant et au vent arrière, pas de spi : il orient les mâts pour que les voiles soient dos au vent. L’empannage est d’une facilité déconcertante : le bateau vire et les mâts pivotent de façon à garder les voiles dos au vent.
Bon poste d’observation pour Thierry
Nous regardons ces bateaux énormes et incroyables passer et manœuvrer comme des horloges de précision avec tous leurs membres d’équipage.

superbe, non?
Pas de tangon sur celui-là.
Si on me donnais à choisir entre une place dans l’hélico qui se place pour faire des superbes photos devant chaque bateau qui passe ou sur l’un de ces bateaux, je ne suis même pas sûre de ce que je choisirai… (Heureusement que la question ne se pose pas vraiment!)
Il y a de la mer, il y a quelques spectateurs.

bucket regata

en comparaison des autres, il semble simple…

Symphonie de voiles

pas de balcon, ni filière… attention à ne pas tomber pendant les manoeuvres

pas de balcon non plus…

sortie de spis en sortie de virage

magique…
Un régal à voir: Manoeuvres précises et rapides… Enfin, pour la plupart d’entre eux, car on en voit qui galèrent avec la sortie du spi ou l’empannage sous spi, ce qui est bien normal finalement!
Malgré plusieurs tentatives, le spi ne sortira pas… il se fait finalement doubler par plein d’autres concurrents… J’imagine l’humeur du skipper à bord…
Avec tous ces beaux bateaux, on ne sait plus lequel suivre des yeux dans ses manoeuvres.
Après une heure ou deux, nous rejoignons l’anse du colombier d’où nous observons très bien la fin de la régate. Apéro, baignade et marche à pied dans cette anse ou l’on croise des tortues. Avec tous ces bateaux, on en oublierait presque le reste qui pourtant ne manque pas d’intérêt
Saint Barth c’est une île de milliardaires et de cactus…
Un peu de marche, ce qui donne une jolie vue.
Anse du Colombier, Saint Martin au loin
De belles couleurs de fin du jour, la plage déserte, l’eau chaude et cristaline… Que de bonheur encore…
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Caraïbes: de Grenade à Saint Martin