Le rendez vous pour le départ de la traversée est fixé aux Bermudes.
Bernard et Thien An arrivent de Toronto où ils ont fait une escale.
Ils font connaissance à l’aéroport de Toronto. Ils profitent de la soirée pour visiter un peu la ville et loger dans un immeuble de 67 étages! Vertigineux
Distillery avenue, des usines en ville reconverties en pubs
où il fait bon prendre un verre et dîner
Au lever du jour détour par graffiti avenue
On s’y croirait.Quand Bernard fait la leçon à un garçon, ça ne rigole pas
Tout le monde se retrouve aux Bermudes: Christian, Thérésa, Thien An, Bernard et bien sûr 1+1.
Petite visite des Bermudes.
D’où provient le mot « bermuda »?
Des Bermudes!
C’est un ensemble d’îles anglaises baignées de soleil et de belles plages.
Joli, soigné.
bureau de poste
baroudeurs en attente du bateau-bus
Mais…peut être un superficiel et trop bien rangé à notre goût. Et puis aussi, tout y est très cher.
Nous rencontrons Philippe et son équipage à bord d’une Classe 40 magnifique, mais qui opte pour l’apéro sur 1+1, plus spacieux pour accueillir tout ce monde là. Ils vont également rallier les Açores, nous partons en même temps: nous projetons donc de naviguer ensemble, de nous retrouver à l’arrivée.
Super, traversée tranquille marquée par un grain à + de 40 nds, au début mais bien anticipé,
et surtout par une météo rendue compliquée par la position trop Nord- Ouest du fameux anticyclone des Açores qui ne nous amènera que trop peu de vent et souvent mal placé.
Tant pis, le bonheur d’une traversée idyllique sera pour une autre fois. Même les poissons n’étaient pas au rendez-vous !! Il n’empêche que les équipiers s’occupent et s’éclatent, chacun à leur façon.
sport quotidien pour Bernard qui a décidé de reprendre la ligne.
de magnifiques couchers et levers de soleil se succèdent au fil des jours
passage des 1000 Nm!
Souvent les gens demandent: « qu’est ce que vous faites pendant la transat? Vous ne vous ennuyez pas un peu? »
Eh bien, on ne sait pas dire pourquoi, mais on ne s’ennuie pas.
Même la grand-voile s’y met. En pleine traversée, on entend un bruit… La têtière (le point d’attache tout en haut de la voile) a laché et la grand voile est descendue toute seule se ranger dans le lazy bag…
C’est bien beau tout ça, mais on ne va pas continuer la traversée sans la grand-voile…
Conseil de marins à bord: il y a des efforts qui se chiffrent en tonnes à ce point là de la voile. J’avalise le consensus sur la technique de réparation (qui finalement aura tenu jusqu’au retour en France!);
Il faudra monter en haut du mât pour récupérer la drisse et la poulie restées en haut. La pro de l’escalade s’en sortira avec mention »très bien »!
Les dauphins nous accompagnent les derniers jours, ils filent et bondissent devant l’étrave. Quel beau spectacle!
vidéo là:
on ne dira pas qu’on a rien pris. Aussitôt pêché, aussitôt dégusté…
Après 12 jours de mer: « terre, terre! »
Nous nous mettons au mouillage à Flores.
Nous voilà à Flores: et c’est magnifique. L’île porte bien son nom, il y a des fleurs par millions: les haies dans les prés à vaches sont faites d’hortensias sauvages qui pullulent.
L’île est la plus occidentale de l’archipel, du coup nombre de touristes n’arrivent pas jusqu’ici.
Les locaux sont très accueillants. Un plaisir pour le voyageur.
moulin à farine de maïs et sa meunière
Bernard donne un coup de main.
Retour de pêche du jour: on sort le bateau tous les jours…
Si, si, pas de marina ici,
Bernard a posé son sac pour donner un coup de main aux locaux amusés de cette aide opportune
jolie randonnée à Flores
hortensias sauvages par millions
Le moment du départ pour Thérésa est arrivé, suivi par Bernard et Thien An.
J’amènerai 1+1 seul à Ponta Delgada où je le laisserai quelques semaines avant la suite…
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