Quittant Reykjavik, nous nous arrêtons pour camper à Þingvellir
Tant qu’à être là, nous nous arrêtons voir le site au petit matin , il y a pas mal de touristes.
Ici, nous sommes au coeur de la techtonique des plaques. L’Islande se situe pile poil sur la dorsale medio-Atlantique. Celle-ci constitue un système divergent entre la plaque nord-américaine et la plaque eurasienne dans l’Atlantique nord. Ces plaques tectoniques s’écartent continuellement ; ainsi, l’océan Atlantique s’agrandit au niveau de la dorsale d’environ 2 à 3 centimètres par an (c’est wikipedia qui le dit!)
Sans être spécialiste de la chose, je comprends que l’Islande étant sur ce chemin, il s’en passe des choses: la faille s’agrandit de 2 cm tous les ans, il y a des volcans, des rejets de gazs … Et à Þingvellir on marche pile dans la faille. Personnellement, ça ne me laisse pas indifférente.
Nous poursuivons notre route vers Geysir, bien connu pour ses geysers. Il faut se poster là et attendre… POUF! un gros jet de vapeur jaillit à plus de 15 mètres de haut… Malgré le monde, c’est quand même rigolo à voir
Nous nous arrêtons à Gulfoss, mais la météo est maussade. Espérons qu’au retour il fera meilleur. Nous nous dirigeons donc vers le Vedivötn, au nord du Landmannalaugar.
C’est un endroit peu fréquenté des touristes mais bien connu des islandais comme un spot de pêche. Il pleut fort, la route est cadrée de paysages très noirs: pas une fleur, pas un brin d’herbe… c’est noir et il pleut… Drôle d’ambiance.
Après 2 gués, nous arrivons au camping qui se révèle très bien et désert.
Au matin, nous partons faire la route des lacs: ils sont superbes.
Il est vrai que pour pêcher, c’est le top.
Il y a 15 bungalows, et 3 tentes/ véhicules aménagés (nous inclus), ce qui fait un maximum de 18 groupes de pêcheurs. Or, il doit y avoir une trentaine de lacs… Bref, chacun le sien. Il y a même une piste d’avions, comme quoi, ceux qui en ont les moyens… Mais bon, avec la météo et l’équipement sommaire de la piste, il ne doit pas y avoir des atterrissages tous les jours.
Nous voilà repartis vers le sud
Nous retraversons ces étendues noires sous un ciel plus clément que la veille
Mais bon, Scratch broie du noir…

S il vous plait, ne m’abandonnez pas ici!!!!!!!!!
Et nous arrivons au Landmannalaugar, et suivant, comme toujours les conseils de Marie, nous allons au camping de Landmannahemlir (il faut savoir que dans le parc du Landmannalaugar, il y a 2 campings: Landmannalaugar, Landmannahemlir.
Etant donné que nous sommes arrivés tôt et que la visibilité est bonne, j’en profite pour faire une jolie petite ballade sur les hauteurs. On ne rencontre personne d’autre que des moutons
Le lendemain, nous nous dirigeons vers Landmannalaugar, il y a un gué juste avant d’arriver au camping: surpeuplé, les tentes sont les unes à coté des autres sur de la terre et des cailloux… Bah… on quitte vite les lieux pour monter sur un sommet du coin, le Bláhnúkur.
La montée révèle rapidement de beaux panoramas
et des couleurs magnifiques
sur le retour, nous faisons un détour vers les solfatares: la terre fume de partout et ça sent fort le souffre!
nous décidons de retourner vers Landmannahemlir pour la nuit
Le lendemain, nous voilà partis pour Raudufossar…
Waouh
nous croisons Franz et Christiane pour la 3ème fois depuis Hvolsvollur, du coup, nous finissons la ballade ensemble.
et ils nous convainquent d’aller jusqu’à la source, malgré la météo qui s’assombrit.
Bon, c’est vrai que c’est joli et atypique cette résurgence
C’est vrai aussi qu’en arrivant la haut, on est accueillis par la grêle… Ah, les vacances en Islande…
Nous sommes malgré tout bien récompensés par tous ces beaux paysages
<<Des cratères du Laki à Reykjavik
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