Après une trentaine d’heures de navigation, nous débarquons en pleine nuit à Torshavn.
Nous allons nous poser au camping du coin sous la pluie (très bien le camping). Au réveil un drôle d’engin s’est posé à coté de nous.

Dis tu crois que si on se blesse, on pourra lui demander des pansements?
Il se dit que les îles sont un des endroits les plus pluvieux sur terre: 330 jours de pluie par an… pire que l’Islande. Bref, on s’est préparé moralement…
Finalement, c’est couvert mais pas aussi pluvieux que prévu.
Nous partons donc sur les routes, muni de l’excellent guide de randonnée que nous avons trouvé sur le site de tourisme des îles Féroé et la liste des campings des îles (le bivouac et camping sauvage sont interdits sur l’archipel)
Nous nous dirigeons vers Viðareiði pour faire la rando de Villingardalsfjall.
Les féroiens sont vraiment aimables. Il n’y a pas beaucoup de touristes ici. Il faut dire que la traditionnelle, horrible et féodale tuerie nommée Grindadráp est à l’origine du boycott de l’île par de nombreux touristes.
De ce que nous comprenons, le pays, province autonome du royaume du Danemark, est divisé à 50/50 entre conservateurs qui prônent le respect des « traditions », de l’indépendance (du Danemark) et les progressistes non indépendantistes et plutôt européens. En tout cas, ce clivage n’est pas visible quand, comme nous, nous ne passons que quelques jours.
Le chemin offre rapidement un beau point de vue sur le village en contrebas
quelques nuages s’invitent
et repartent, découvrant de superbes paysages
en haut nous arrivons sur un promontoire perché à plus de 110 mètres au dessus de la mer
Un curieux…
Après avoir cherché le camping de Klaksvik, réduit à une place de parking sans toilettes pour cause de travaux, nous allons sur le campind d’Æðuvík sur Esturoy.
Bon choix: il est super douillet (surtout si on compare à ce qu’on a rencontré en Islande)
Nous nous arrêtons Le lendemain, nous effectuons la randonnée de Bøsdalafossur
Stupéfiant
Nous allons ensuite faire un tour à Gásadalur, mais la météo se couvre et nous ne trainons pas.
Dernier jour, nous laissons de coté l’idée d’une randonnée pour papillonner d’un site à l’autre en voiture
Gjógv. On y ressent un sentiment de bout du monde bien agréable
Montée à bateau… un peu raide non?
grands espaces… encore
à Saksun
Retour vers Torshavn la capitale.
Etant donné que nous avons quelques heures avant le départ du ferry, nous en profitons pour aller manger à Kirkjubøur petit village composé d’un port et de quelques dizaines de maison
Voilà, c’est bien fini…
Enfin, presque, car nous rentrons doucement, via Liège (pour voir Guy), Nancy (Fred et Marie), l’Ardèche (André et Françoise) où nous serons à chaque fois superbement bien accueillis, puis la Drôme et enfin les Bouches du Rhône, histoire de se ré-acclimater sans violence après 5 semaines d’itinérance….
Il nous reste une envie:
Quand est-ce qu’on repart?
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